Machu Picchu

Machu Picchu

 

Le Machu Picchu (qui signifie "Vieille montagne" en Quechua) est un des vestiges des cités Incas les plus connus, ce dernier se trouve à 2 400 mètres d'altitude.

Il faut savoir que les Incas avaient bâtis le plus vaste empire de l'Amérique précolombienne !! Ce dernier s'étendait sur prés de 4 000 Km, en partant du Nord de la Colombie, jusqu'au Sud du Chili. 

La ville de Cuzco est l'endroit ou les Incas ont commencé à bâtir leur empire, faisant de cette ville la capitale. 

 

 

Récit d'avenure

 

Après avoir longuement hésité à visité ce monument au très fort attrait touristique et doté d'une sur-médiatisation, sans parlé du prix, 60€ ...  J'avais peur d'être déçus.

Je me décide finalement de m'y rendre à pied, par le trek du Choquequirao (Lien ici)

 

Après 6 Jours de marche, j'arrive enfin dans la petite ville d'Aguas Caliente, fameuse ville construite au pied du Machu Picchu. Il est également très facile de s'y rendre en train depuis Cuzco. 

 

J'ai choisis de passer une journée tranquille avant de visiter la cité Inca la plus connus au monde, car mes jambes ont bien senti les 115 KM de trek pour arriver jusqu'ici.

Aguas Caliente est une toute petite ville qui c'est bien développer grâce au tourisme. Mon premier ressentis, tout est cher... Les prix sont multiplié par 3 ou 4 dans les commerces, je vois cela d'un mauvais oeil mais à la fois cela n'est qu'une conséquence du tourisme.  
En revanche pour ce logé je n'ai pas eu trop de mal à trouver des auberges pour 30 soles (environ 8€) avec petit déj' inclus. On trouvent également des hôtel de luxe à la pelle. Concernant la nourriture, les restaurant gardent des tarifs corrects lorsque l'on prend un menu (entré, plat principal + boisson), le prix est de 15 soles (environ 4€).

 

Bref, il est maintenant temps d'aller visité le Machu Picchu !! 

Je choisis de prendre la visite d'après midi car les matins sont nuageux jusqu'à 10H environ. Cependant, les nuages peuvent crée une atmosphère vraiment sympas je pense, à toi de choisir. 


Je suis monté à pied jusqu'à l'entrée du site, compté une heure, voir moins si vous êtes en bonne condition physique. La magie du lieu ne prend effet qu'à partir du moment ou l'on a passé la billetterie. A ce moment la, tu te rend compte du travail titanesque qu'ont fait les Incas. Et on a beau avoir vu des dizaines de photos, reportages,... Ce n'est absolument pas comparables, l'atmosphère qui s'en dégage te remplis d'émerveillement. 

Il semble impensable d'aller construire une telle cité perché à 2 400 mètre dans la montagne, mais si, les édifices sont belle et bien là, les pierres sont taillées et assemblées à la perfection, nous laissant admirateurs devant ces édifices. 

 

 

 L'histoire du Machu en bref

 

La ville a dû être construite sous le règne de l’empereur "Pachacútecnote" aux alentours des années 1 440.

 

Les vallées avoisinantes formaient une région densément peuplée qui avait augmenté de façon spectaculaire sa production agricole à partir de la période inca en 1440. Ces derniers construisirent des complexes agricoles avec des cultures en terrasses. Le Machu Picchu dépendait de ces complexes pour son alimentation mais leur production était insuffisante, nécessitant des importations depuis d’autres provinces.

 

La communication entre les régions était rendue possible grâce au réseau formé par les huit chemins incas qui allaient à Machu Picchu (comme le célèbre "Chemin de l'inca" pour n'en cité qu'un). La petite cité se différenciait des populations voisines par la qualité de ses grands édifices.

 

L'arrivée de Pizarro et d'Almagro au Pérou

 

Au début du XVI éme siècle (en 1 527), la variole apportée par les colonisateurs fait de nombreuses victimes. L'empereur Huayna Capac y succombe et meurt sans avoir choisi de successeur. Ses deux fils se disputent alors la succession et l'empire se divise en deux : Atahualpa au Nord et Huascar au Sud.  Le Pérou est alors déchiré par la guerre civile.

 

Les conquistadors Francisco Pizarro et Diego de Almagro réalisent que cette situation leur est favorable. Ils tentent de convaincre les Incas qui sont pacifiques, et finissent par organiser une rencontre avec le dirigeant Inca, Atahualpa.

 

Lors de cette rencontre, ils en profitent pour le capturer et le garder comme prisonnier. Pizarro fit mettre à mort  Atahualpa, en 1533 . Un conflit éclate alors entre les quelques Espagnols présents au Pérou et les Incas jusqu’au début des années 1570. De ce conflit, il découlera plusieurs massacres qui causeront des milliers de morts, principalement du côté des peuples amérindiens.

 

Les mouvements coloniaux espagnols en Amérique furent contestés vigoureusement par les populations déjà installés, mais, à l'exception du peuple Mapuche, la résistance de ceux-ci s'avéra impuissante.

 

Las Casas

 

Un des premiers à dénoncer les méthodes des conquistadors et des colons est Bartolomé de las Casas. Arrivé en 1502, à 18 ans, à Hispaniola comme colon. Celui-ci est vite horrifié par les pillages des chrétiens contre les indigènes. Il abandonne son domaine pour se faire ordonner prêtre en 1510 et il est nommé défenseur des Indiens par le cardinal Francisco Jiménez de Cisneros en 1516.

 

Il n’a dès lors de cesse de dénoncer les massacres et la maltraitance des survivants, particulièrement brutale pour ceux qui rejettent l’évangélisation. Comme les autres témoins de la Conquista. Las Casas ignore la gravité du choc viral et l’ampleur des épidémies, principales causes du déclin des autochtones. Aussi, pour lui, les premières causes de la disparition de la population de certaines îles sont les guerres à outrance, le travail forcé dans les mines d’or, l’esclavage sexuel, les meurtres gratuits, les suicides collectifs pour échapper à la famine et aux mauvais traitements. Il estime encore que la brutalité des chrétiens s’est accompagnée de leur duplicité, et cite nombre de fêtes dans lesquelles des Indiens sont invités pour être ensuite massacrés. Il indique que l’ambition et la soif d’or des occupants les poussent à une tyrannie absurde, alors que les Indiens se montraient au départ accueillants et pacifiques.

 

 

Las Casas poursuivra son combat jusqu'en 1 550, prônant que l’évangélisation et l’évolution des sociétés indiennes est leur droit, et non un devoir qui pourrait leur être imposé par la force. 

 

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