Survivre à un retour de voyage sportif

 

Survivre à un retour de voyage sportif

 


Quelques mois après être rentré de mon voyage à vélo, j'ai fais un étrange constat dans mon quotidien...

Qui dit retour de voyage dit changement radical d'hygiène de vie. J'ai directement recommencé à travailler dans le domaine agricole, et les grosses journées de travail (9H). Le temps hivernal ne me permettait pas de maintenir une activité sportive régulière. 

La fatigue commençait à s'installer. J'ai longtemps pensé que c'était dû à un manque de sommeil et que tous les autres symptômes (irritabilité, manque de concentration, troubles du sommeil,...) en étaient la conséquence. 

Mais cette fatigue ne passant pas avec le temps tout en ayant retrouvé un rythme de sommeil correct et trouvé des jobs moins intensifs, je me suis alors penché sur une autre hypothèse. 


J'ai mis quelques mois avant de faire le rapprochement mais maintenant je pense avoir compris pourquoi.

 

Lorsque l'on pratique une activité sportive intensive et régulière, notre corps secrète des endorphines. Jusque là je pense que je ne vous apprends rien. 

 

L'endorphine qu'est ce que c'est? 

 

L'endorphine est une hormone sécrétée au niveau du cerveau. Cette dernière est principalement créée lors de situations de stress physiques, stress psychologiques ou activités sportives supérieures à 30 min. Plus l'activité se veut intensive, plus la quantité d'endorphine libérée sera élevée, allant jusqu'à 5 fois les valeurs normales.

A savoir : Sa composition d'opioïde en fait une substance à l'action comparable aux opiacées tels que l'opium ou la morphine.

C'est cette substance naturelle et endogène (produite par l'organisme) qui, une fois libérée dans l'organisme, agit comme

  • Un antalgique (anti douleur) grâce à la création d'Encéphaline 
  • Un anxiolytique (anti stress) grâce à la production de sérotonine 
  • Un anti fatigue
  • Un calmant grâce à la production de dopamine 



Une hormone addictive

 

Les similitudes avec la composition chimique de la morphine en font une hormone pouvant engendrer une accoutumance psychologique si l'activité se veut intensive et régulière.   

Après quelques recherches, je me suis rendu compte que les symptômes dont je me plaignais correspondaient à cette accoutumance. 

 


Mon expérience

 


A mon retour, je ne courrais plus qu'une fois toutes les 2 semaines voir moins. Mais à chaque fois que le temps le permet et que je vais courir, je sens petit à petit la fatigue et l'irritabilité s'estomper. Mieux encore, je me sens concentré, impliqué dans ce que je fais, "satisfait" et j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de ma journée. 

Cela perdure également dans le temps (il n'est pas nécessaire de courir tous les jours, mais seulement d'avoir une pratique plus régulière).


 

Mes solutions

 

Comme il est compliqué de combiner travail et activités sportives régulières, les solutions que j'ai trouvé sont :

  • Faire une séance de renforcement musculaire avec des exercices fractionnés. Cela dure environ 30 minutes, permet de garder une activité même lorsque le temps ne permet pas de faire du sport en extérieur.
  • Faire 1 ou 2 séances de running par semaines. Les reprises sont difficiles mais on retrouve rapidement sa forme. 
  • Faire des randonnées permet d'avoir une activité sportive prolonger, moins intense que le running (ce qui est moins stressant pour l'organisme) et permet aussi et surtout de se sentir vivant, actif et impliqué.

 

Tu as  déjà eu ce genre de problèmes ? Quels sont tes solutions ?

 

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